Le Plan d’épargne en action ou PEA constitue un excellent moyen de créer un capital sur le long terme. Il y a tout de même des subtilités à appliquer pour pouvoir optimiser son rendement.
L’effet de levier
Avant tout, le PEA ne permet plus d’acheter des droits de souscription et des bons depuis 2014. Il reste quand même l’effet de levier. Les banques proposent des ETF à effet de levier. Ils permettent de décupler ou de réduire la performance quotidienne d’un indice de référence comme le CAC 40. Ce n’est réellement bénéfique que pour les investisseurs actifs et au courant des risques potentiels.
Réduire les risques
Les taux sont actuellement catastrophiquement bas. Ainsi, pour augmenter le rendement de son épargne, il vaut mieux prendre des risques, mais réduis pour éviter le revirement du marché. Ainsi, il faut savoir allouer une part de son fonds au marché volatil afin de profiter de ses hausses passagères. Pour cela, vous avez les produits dérivés et les long/short actions.
Le PEA assurantiel
Vous pouvez également transformer votre PEA enregistré auprès d’une banque en un PEA assurance. Vous gagnez beaucoup en réduisant les impôts, car un PEA classique est imposé sur le capital de son portefeuille à chaque fin d’année alors qu’un PEA assurantiel est imposé sur la valeur nominale du contrat de capitalisation. Ce choix est tout de même irréversible.
Associer PEA et assurance vie
Certains établissements proposent désormais une diversification d’une assurance vie en PEA afin de booster son rendement. Vous pouvez ainsi jouer la carte de la prudence avec 75 % du fonds investi dans une assurance vie fonds en euros et les 25 % restant dans les actions avec le PEA. De cette façon, vous profitez des avantages fiscaux dans l’enveloppe où les investissements les plus rentables sont effectués.