Le financement participatif de projet en France connaît une croissance considérable. L’investissement immobilier attire beaucoup plus les français que le placement de capital en start-up. Un succès phénoménal est démontré par la vitesse de la collecte de fonds nécessaire à la création d’un projet. En effet, seulement quelques minutes à peine suffisent pour réunir des centaines de milliers d’euros. Avec des taux d’intérêts qui surpassent parfois 10%, le Crowdfuning génère un rendement annuel de 7,5%. Mais générer ce succès et maintenir ce rendement est-il sans risques ?
Un avenir incertain
Le Crowdfunding est un secteur innovant, d’où il est donc difficile d’en dresser un historique et un bilan. Cela revient à dire qu’il est risqué de miser sur la mise à terme d’un projet et sur l’acquittement du crédit en raison de sa récente naissance. Il ne faut pas non plus oublier le faible taux de sortie et de débouclage. D’ailleurs, Anaxago, un leader immobilier, n’en a jusqu’à maintenant effectué qu’une seule, tandis que Lymo en a effectués 3. Tous 2 avec un taux d’intérêt de plus de 10%.
Existence de risques
Dans toute réalisation de projet, des risques techniques sont à prendre en compte, risques qui représentent le premier danger, que ce soit pour le promoteur ou pour l’investisseur. Prenons par un exemple un sinistre comme les catastrophes naturelles ou les incendies : l’absence d’assurance de tout risque entrainera la prise en charge par le promoteur. Par conséquent, le taux d’intérêt diminuera et l’investisseur ne jouira d’aucun profit. Quant à la présence d’assurance, les dommages entraîneront des coûts supplémentaires pour le promoteur. En outre, l’investisseur doit également faire face à un autre risque qui est celui de la commercialisation. En effet, si le promoteur ne vend pas ses produits, il ne pourra pas s’acquitter de son crédit envers les investisseurs.
En somme, il est important de vérifier l’historique de tout opération, aussi récent soit-il, ainsi que, la rémunération du promoteur et ses autres sources de revenus.