Les rendements de l’assurance vie sont en baisse. Cependant, cela n’empêche pas les épargnants de la préférer à d’autres types de contrats rémunérés. Elle est adorée pour la sécurité des fonds en euros, mais aussi pour les lois fiscales en sa faveur. D’après l’analyse des économistes, le risque devient un élément essentiel pour assurer les performances de l’assurance vie à l’avenir.
L’assurance vie, le placement numéro 1 des Français
Les Français ont toujours privilégié l’assurance vie par rapport à d’autres formes de placement, même s’il y a eu un petit problème au cours de l’année 2013. Cet intérêt des gens pour l’assurance vie a repris depuis l’année dernière. On estime à 20 milliards d’euros la collecte nette pour fin 2015.
La rentabilité assurée dans les fonds en euros
L’assurance vie attire les épargnants à cause des fonds en euros. Ce sont les contrats les plus rentables jusqu’à présent. En 2014, le taux moyen était de 2,50 % contre 0,75 % pour le livret A et 2 % pour le PEL (plan d’épargne logement). Cette réalité tend à changer pourtant.
Une performance incertaine pour son avenir à cause de la baisse des taux obligatoires
Les rendements générés par les fonds en euros sont en continuelle baisse depuis plusieurs années déjà. Les économistes et les assureurs continuent à parier sur la poursuite de cette tendance à cause de la baisse des taux obligatoires. Le rendement pourra vite passer sous 2 % chez certains assureurs dans les années à venir.
Miser sur le risque pour optimiser les bénéfices
Pour limiter les dégâts, il serait judicieux de passer des fonds en euros aux fonds en unités de comptes. Avec ces derniers, il est possible de perdre un peu, mais le rendement est de 5 à 6 % par an. Ces risques sont quand même limités.