L’Union européenne renforce sa lutte contre les contrefacteurs depuis quelques années déjà avec le renouvellement des billets de banque. C’était déjà le cas en 2013 avec la sortie du nouveau billet de 5 euros, en 2014 avec celui de 10 euros, mais aussi actuellement avec le lancement de ce nouveau billet de 20 euros. Celui-ci est en circulation en France et dans l’ensemble de la zone euro depuis le 25 novembre dernier.
Une transition rapide pour sa mise en circulation
Le nouveau 20 euros poursuit avec l’hologramme de la fenêtre portrait humain et non plus architectural comme avant, avec la princesse d’Europe. Sa première impression concerne plus de 4,3 milliards de coupures, dont 1,9 ont été réalisées et distribuées par la France elle-même. Au pays, c’est la coupure de billet la plus utilisée par la population (60 % des billets en circulation). La Banque de France pense que ces nouveaux billets ne tarderont pas à inonder le marché, à 80 % en 2016.
De la modernité dans ses technologies
Le nouveau billet de 20 euros comporte plusieurs innovations qui le démarquent des nouveaux 5 et 10 euros. En effet, il se compose d’une fenêtre transparente collée sur la bande métallique qui montre l’image de la princesse d’Europe quand on éclaire le billet. Le nombre est en couleur émeraude, mais change à chaque inclinaison du billet. Sa complexité est difficile à reprendre par les faux-monnayeurs.
Différentes techniques de détection des faux
Les commerçants ainsi que les établissements bancaires ont eu 9 mois pour adapter leurs machines d’identification et de distribution en fonction de cette nouvelle série de billets. Actuellement, 90 % de ces engins arrivent à les détecter sans problème. Il ne faut tout de même pas oublier le rôle de l’observation visuelle pour mieux détecter les faux billets des vrais.