Généralement, les salariés sont pressés de partir pour la retraite, ce qui est tout à fait légitime. Cependant, un système de bonification qu’est la surcote, a été instauré en vue d’encourager les actifs à continuer de travailler après leur âge légal de départ pour la retraite. Suivant toute logique, si la période d’activité (donc de cotisation) est rallongée, la pension en sera majorée suivant la durée des activités supplémentaires.
Une majoration attribuée automatiquement
Aucune démarche ni demande n’est à effectuer pour avoir accès à la surcote. Le salarié n’a qu’à continuer de travailler et de cotiser pour la caisse de retraite comme il l’a fait durant la totalité de sa période active. Le régime remarquera automatiquement que tel ou tel individu a continué de travailler au-delà de son âge légal de départ à la retraite. Notons que l’âge légal de départ est aujourd’hui de 62 ans. Le régime de base comptabilisera la surcote dont devra bénéficier cette personne en fonction de son âge et la durée de la période d’activité supplémentaire. Néanmoins, la personne concernée devra avoir cotisé pour la caisse de retraite durant sa période active pour bénéficier de cet avantage.
Des chiffres alléchants pour la France
Chaque trimestre supplémentaire à travailler entraînera une majoration de 1,25% sur le montant de la pension à percevoir. Cela voudra dire que si une personne continue de travailler pendant 4 trimestres supplémentaires après avoir atteint l’âge légal de départ, il bénéficiera de 5% de majoration sur la pension perçue pour sa retraite. La surcote sera automatiquement cumulée et additionnée au montant de la retraite complémentaire. Il faut savoir que cette somme sera déversée avec la pension de retraite jusqu’au décès de la personne retraitée. Voilà donc une aubaine pour les amoureux du travail et les plus résistants.