Arrivé sur le marché de l’épargne retraite français il y a dix années de cela, les variables annuities continuent d’attirer des centaines de gens chaque année. Que faut-il savoir sur cette solution d’épargne venue tout droit des États-Unis?
Une épargne mixte
Les variables annuities fonctionnent de la même manière que l’assurance vie. Elles visent les quinquagénaires qui veulent avoir un complément de revenu tout en épargnant et en ayant la possibilité de retirer de l’argent sur leur compte épargne sans aucune contrainte. La différence de cette épargne particulière réside dans les garanties qui assurent au souscripteur le versement de revenus viagers au moment de son choix. Plus le souscripteur tarde à toucher ce revenu, plus son taux augmente. A 60 ans, le taux est de 2,90 % tandis qu’à 70 ans, il est de 3,90 %. Attention toutefois à ne pas prendre les revenus viagers comme une solution miraculeuse aux problèmes financiers.
Une garantie qui coute cher
Le coût de la garantie des variables annuities est différent d’un souscripteur à un autre. Une variation de 0,8 % à 3 % est constatée d’un profil à un autre. Il faut préciser que pour s’assurer du versement à vie d’un complément de revenu, les variables annuities puisent leur financement dans les frais de garanties des assurés.
Une réduction des taxes
La fiscalité des variables annuities est la même que pour une assurance-vie classique. L’argent qui est transmis au bénéficiaire après le décès du souscripteur est taxé à 20 euros. Pour ce qui est de la taxation des revenus générés par le contrat, elle est taxée comme les retraits partiels en cas de non épuisement. Lorsque l’épargne n’existe plus, les revenus qu’elle a engendrés sont versés en tant que rente viagère et seront imposables sur une fraction qui dépend de l’âge du bénéficiaire: 40 % pour un bénéficiaire de 60 à 69 ans et 30 % pour un bénéficiaire de plus de 70 ans.