François Hollande avait fait la part belle aux impôts sur le revenu durant sa sixième conférence de presse qui a eu lieu en septembre 2015. Il avait affirmé que ces impôts allaient baisser à hauteur de 2 milliards d’euros en 2016. Qu’en est-il réellement de cette belle promesse ?
Suppression de la première tranche du barème de l’impôt
C’est en supprimant la première tranche du barème de l’impôt que le gouvernement est parvenue à réduire l’impôt sur le revenu cette année. En 2015 en effet, 9,5 millions de foyers imposables ont bénéficié de réductions de factures. Il est temps pour l’année 2016 que les familles qui ont été sollicitées dans cette opération bénéficient à leur tour de baisses d’impôts. Pour ce faire, Michel Sapin affirme le financement par des économies.
Qui sont les premières bénéficiaires?
En tout, une baisse de 2 milliards d’euros est attendue, laquelle devra rendre heureux plus de 8 millions de foyers. D’après le Président de la République, les ménages les plus modestes seront les premiers bénéficiaires de ce rabais d’impôt prévu pour 2016 lequel fait encore partie de l’opération de suppression de la tranche à 5,5 %. Ces familles seront les plus concernées parce qu’il n’y a que très peu de contribuables célibataires dans cette tranche. Sur ces 8 millions de familles, 3 millions seront de nouveaux bénéficiaires. Ils profiteront pour la première fois du rabais de l’impôt sur le revenu, depuis le lancement de l’opération en 2014.
L’objectif sur le long terme d’une telle action
Si des gens paient leurs impôts chaque année, d’autres ne le faisaient pas. Un équilibre devait être trouvé pour que les coûts des impôts cessent d’augmenter et pour que tous les contribuables puissent remplir leur part pour le bon fonctionnement du système. Le but du gouvernement est de retrouver le niveau de 2010 en matière d’impôt sur le revenu. Il faut que le nombre de ménages imposables diminue pour atteindre les 46 % selon Michel Sapin. Pour lui, la situation était ainsi avant la crise. Il est donc tout à faut logique que ce soit ainsi après la crise.